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Le week-end à Sète de monsieur bernard à l’occasion du Festival ImageSingulières

Eu égard au programme qu’avaient concocté Valérie Laquittant et Gilles Favier, respectivement directrice et directeur artistique du Festival ImageSingulières, Monsieur Bernard était particulièrement attristé en apprenant que ce premier grand rendez-vous photographique de l’année, initialement prévu du 12 au 30 mai 2021, n’allait finalement pas avoir lieu. Mais c’est le coeur léger qu’il apprit derechef que l’équipe d’ImageSingulières, faisant preuve d’une ténacité et d’une résilience que nous nous devons ici de saluer, avait décidé de maintenir les expositions pour cet été, avec ouverture en juillet. Car outre l’excellentissime photographe allemande Ute Mahler, membre fondateur de l’agence Ostkreuz, vous allez pouvoir découvrir la Russie d’Igor Tereshkov, la Roumanie post-industrielle de Ioana Cîrlig, les teenagers du nord de l’Angleterre vus par Laura Pannack, une fresque murale pour les 30 ans de Tendance Floue… Donc, week-end à Sète.

Dormons à Sète

Alors au choix, le luxury hostel de Sète se nomme le Georges et c’est forcément un excellent rapport coolitude-qualité-prix, le boutique hôtel de Sète se nomme l’Orque Bleu et il est aussi charmant que ses propriétaires, la chambre d’hôtes de Sète se nomme La Singulière et elle est très jolie et située sur le mont Saint-Clair, et le refuge de luxe se nomme le Domaine Tarbouriech et il est de l’autre côté de l’étang de Thau.

Georges Hostel & Café

En plein centre de Sète, le Georges Hostel & Café coche donc toutes les cases du luxury hostel. Chambre « Big Georges » pour 5 à 140€ la nuit, chambre « Big Fernande » pour 7 à 150€, lits en dortoirs à 26€ pour les plus parcimonieux d’entre vous, et petites chambres « What Else » pour 2 à 75€ la nuit, What else, en effet.

L’Orque Bleue

Et bien « what else ? », justement, il y a L’Orque Bleue, charmant boutique hôtel dont l’un des atouts, et pas des moindres, est de posséder des chambres avec vue, en l’occurrence sur le Canal Royal, le mont Saint-Clair et le môle Saint-Louis, autant dire sur les icônes de la ville. Et comme les soeurs Chicheportiche, Laetitia (restauratrice) et Emilie (architecte d’intérieur), sont des femmes de goût, elles ont soigné la déco (mobilier seventies et objets design) et elles ont même ouvert une boutique vintage au rez-de-chaussée de l’hôtel. 89€ la chambre double et 160€ la quadruple.

La Singulière

A l’écart du centre de la ville, à l’ombre des pins, sur le mont Saint-Clair, La Singulière est une maison d’hôtes très recommandable pour qui recherche quiétude, bien-être et petit air de vacances. Piscine, spa, sauna, cigales, vue sur la Grande Bleue, rien ne manquera à votre bonheur. Cinq chambres à partir de 125€ la double.

Le Domaine de Tarbouriech

Le moins que l’on puisse dire est que Florent Tarbouriech et sa femme Sabine ont su faire fructifier leur petite entreprise familiale. La ferme ostréicole installée dans les années 60 sur la lagune de Thau est devenue un petit empire. Deux chambres (219€) et deux suites (269€) dans une maison de maître en pleine nature, neufs lodges dans une grange du XIIIè siècle, deux résidences pour artistes, d’adorables maisons de pêcheurs (à partir de 135€, 3 nuits minimum), et un spa abrité dans les cuves du chai de cet ancien domaine viticole. Si votre truc, c’est le luxe de bon goût en pleine nature, le Domaine Tarbouriech est fait pour vous.

Vendredi à Sète

Bon soyons clairs, étant donné le programme chargé qui vous attend, vous aurez besoin de trois jours. Donc vous prenez un vélo, un tgv, un train de nuit, un hélicoptère, qu’importe, mais vous visez une arrivée pas plus tard que vendredi début d’après-midi. Mais vendredi matin c’est mieux. Voire jeudi soir. Sinon vous pouvez aussi y passer la semaine.

Laura Pannack, « The Cracker » à la gare et au conservatoire Manitas de Plata

Si vous arrivez en train, vous serez tout de suite confronté aux portraits des jeunes ados du Nord de l’Angleterre signés Laura Pannack puisqu’ils ornent le fronton de la gare sncf. Le reste de l’exposition étant à découvrir au conservatoire Manitas de Plata.

Lauréate entre autres récompenses d’un World Press Photo Award et du Prix HSBC pour la photographie, Laura Pannack, reconnue pour ses portraits et ses séries documentaires sociales, s’attache à l’exploration de la relation complexe qui existe entre le photographe et son sujet.

Tendance Floue, Romain Laurendeau, Christian Lutz, et Cecilia Reynoso à l’ancien Collège Victor Hugo

A quelques minutes à pied de la gare, l’ancien Collège Victor Hugo de la rue Lakanal est le centre névralgique d’ImageSingulières avec pas moins de quatre expositions au menu.

Initialement réalisé en 2016, le film photographique « Poesis » sera présenté dans une nouvelle version spécialement conçue pour l’édition 2021 d’ImageSingulières, projetée au Théâtre Molière, à l’occasion des 30 ans du collectif. « Poesis » sera également décliné sous forme de fresque murale à l’Ancien Collège Victor Hugo.

Trois autres photographes seront donc à l’affiche de ce même lieu : Romain Laurendeau et Christian Lutz, les deux derniers lauréats du Grand Prix ISEM, et la jeune photographe argentine Cecilia Reynoso.

Romain Laurendeau – Mister Nice Guy
Christian Lutz – Citizens
Cecilia Reynoso – The Flowers Family

Le Réservoir

Vous pouvez ensuite passer au Réservoir, la galerie-boutique-café-librairie fondée par le collectionneur Gilbert Ganivenq dans un décor industriel de 2000m2 au 45-46 quai de Bosc.

Le diner du vendredi soir

Vendredi soir, dinez chez Fritto. Au cas où vous aviez un doute sur le menu malgré le nom du restaurant, le slogan inscrit sur la vitrine, « Fritures de ta Mer », ne laisse place à aucune ambiguïté. Donc, Marilou Fassanaro, sétoise pur jus, est passée maître dans l’art de faire frire la pêche locale, mais aussi les légumes du jardin. Fritto misto, forcément, fish & ships, évidemment, sardines en tempura, beignets de mulet, boulettes de poulpe, onion rings, brocolis, courgettes. Un régal. Récompensé par le Fooding 2020 du meilleur lêche-doigts.

Samedi à Sète

Panos Kefalos et Laure Pannack au Conservatoire Manitas de Plata

Samedi matin, commencez la journée au Conservatoire Manitas de Plata où vous attendent une installation en containers mettant en scène le travail de Panos Kefalos sur les jeunes migrants afghans d’Athènes et la suite de l’exposition « The Cracker » de Laura Pannack.

Panos Kefalos – Saints

Puis redescendez jusqu’au MIAM, le Musée International des Arts Modestes, qui ouvre ses portes à 11h, et qui fête ses 20 ans.

Le MIAM

Au menu, les collections et les oeuvres de ses fondateurs Hervé Di Rosa et Bernard Belluc, les commandes réalisées spécialement pour le musée (les sculptures de Théodore et Calixte Dakpogan, la maquette futuriste de Bodys Isek Kingelez, l’hymne du MIAM composé par Pascal Comelade et Général Alcazar, les recettes «modestes» élaborées par les frères Pourcel, la remorque musicale TouTenTub de Jean-Marc Ferrari…).

Les vitrines de Bernard Belluc
Les caravanes d’Hervé Di Rosa

Un peu de shopping avant le déjeuner

Puis cap au sud pour vous rendre au Family Store, au 22 rue Alsace-Lorraine. Outre les marques locales La Maison Sétoise et Mini Frenchy, jolie sélection déco, vêtements et accessoires pour toute la famille.

Le déjeuner du Samedi

Trois alternatives s’offrent à vous pour le déjeuner : sur le pouce aux Halles, attablé chez Halles et Manger, assis sur le quai chez Paradiso.

Les halles

L’heure du déjeuner approchant, vous trouverez sans doute opportun d’aller faire un tour au marché. Et à Sète, les Halles valent sans aucun doute la visite. D’ailleurs, si vous votre estomac crie famine, sustentez-vous donc d’une demi-douzaine d’huitres et/ou d’une tielle de Giulietta (la tourte au poulpe symbole de la ville).

Halles et Manger

L’avantage pour un restaurant situé au coeur des Halles, c’est qu’il n’y a pas loin à chercher pour trouver les meilleurs produits frais du jour. Sardines à la plancha, lamelles de seiche au chorizo doux, couteaux en persillade, filet de loup aux agrumes… Magic Mag, la cheffe de Halles et Manger, mitonne une cuisine méditerranéenne dont vous nous direz des nouvelles.

Paradiso

Sinon, vous pouvez aussi aller chez Paradiso. Alain Cianni n’est rien de moins que le petit-fils d’Adrienne Verducci, reine historique de la tourte au poulpe. Donc, forcément, le jeune homme maitrise l’art de la tielle. Notez que le chausson aux moules vaut également le voyage. A déguster tranquillement assis sur le quai.

Un peu de shopping après le déjeuner

Si vous êtes féru de décoration, ce qui est somme toute probable, allez faire un tour 5 place Delille, siège-showroom-atelier de Designheure, éditeur sétois de luminaires fondé il y a une quinzaine d’années par Bénédicte et Jean-Baptiste Collod et installé dans un magnifique immeuble du XIXè.

A la même adresse, Anne Ferrières a ouvert A Select Store, et a choisi de mettre en avant un artisanat éthique, responsable et contemporain.

Puis allez acheter une épuisette, des bottes ou de l’huile marine (selon vos besoins du moment) à la Quincaillerie Marlier, l’une des institutions du port.

Puis sur le même quai, passage à la Galerie Dock Sud que le photographe Martin Bez a ouvert en 2006.

Et vous voici fins prêts pour votre highlight du week-end, l’exposition Ute Mahler à la Maison de l’Image Documentaire.

Ute Mahler et Igor Tereshkov à la MID

Ute Mahler, Postdam, 1980

« J’étais encore étudiante à Leipzig lorsque j’ai commencé à photographier des groupes de gens. Au début, c’étaient des images en vrac. Mais toutes posaient la même question : comment vit-on les uns avec les autres ? (…) J’avais moi-même une vingtaine d’années. Je voulais des réponses. Je voulais voir ce qui se cachait derrière la façade officielle de l’optimisme. Je cherchais le vrai dans la sphère intime des gens. (…) Je les rencontrais chez eux, dans la rue, dans des fêtes et dans leur quotidien, qu’ils vivaient dans ce pays qui s’appelait RDA. (…) C’était un travail libre, tout à fait personnel. Sans commande. Sans mise en scène. (…) Mais je les ai faites pour moi. (…) Je n’ai rien cherché de sensationnel, je voulais trouver quelque chose d’universel, qui parle de la fragilité des relations, de la famille et de l’amitié, qui montre le bonheur, la fugacité, le désespoir, la résignation ou la proximité. J’ai pris ma dernière photo en 1988. J’avais le sentiment d’avoir trouvé assez de réponses à mes questions. C’était peut-être lié aux bouleversements politiques de l’époque, mais je n’en suis pas sûre».
Ute Mahler, in Les libertés intérieures. Photographie est-allemande 1980-1989, éd. Xavier Barral, 2019

Ute Mahler, Leipzig, 1973

Ute Mahler compte parmi les photographes de l’ex-RDA au style le plus marqué. Après la chute du Mur, elle a fondé avec plusieurs collègues est-allemands l’agence Ostkreuz. À travers la série Zusammenleben (Vivre ensemble), commencée il y a plus de quarante-cinq ans, elle entendait rendre compte de la manière dont les gens vivent ensemble et montrer les non-dits de manière subtile. Ces photos en noir et blanc racontent la vie dans l’ancienne Allemagne de l’Est, avec douceur mais sans complaisance. Et elles méritent à elles seules votre séjour à Sète.

Ute Mahler, Berka, 1986
Ute Mahler, Thüringen, 1985
Ute Mahler, Unbekannt, Aue, 1972
Ute Mahler, Ute und Lothar K., Lehnitz, 1974

Egalement à l’affiche de la MID, le russe Igor Tereshkov, qui avec son exposition « Oil and Moss », s’attaque aux méfaits de l’exploitation des énergies fossiles. « Ces photos ont été prises à KhMAO le district où est produit environ 50% du pétrole en Russie. Ce travail montre à quel point nous traitons les énergies fossiles de manière irresponsable, même au stade de la production, et les dommages qu’ils causent aux populations indigènes, à la nature et au mode de vie traditionnel. »

Igor Tereshkov – Oil and Moss

« Le liquide contenant du pétrole provenant des marées noires a été utilisé lors du développement de la pellicule 35mm. Le pétrole détruit au hasard la chair gélatineuse du film, le déforme par des trous et des rayures, exactement comme l’environnement endommagé se déforme sous l’effet de la marée noire. »

L’atelier Watripont

Amis de la brocante et du vintage, L’Atelier Watripont n’ouvre le samedi que de 16h à 18h30. Donc à peine sorti de votre expo, foncez au 40 avenue Victor Hugo chez Thibauld Watripont qui propose une excellente sélection de sièges, tables, luminaires et curiosités.

Le diner du samedi soir

Trois options pour le diner du samedi soir. Vous êtes un fin gourmet et une petite marche sur le mont Saint-Clair ne vous effraie pas, direction La Coquerie. Vous êtes un fin gourmet et vous aimez les institutions locales qui plus est étoilées, direction The Marcel. Vous êtes un fin gourmet mais ce soir vous avez envie d’une bonne pizza, direction Nossa.

La Coquerie

La cheffe étoilée Anne Majourel a passé la main en 2019 à Guilhem Blanc-Brude, aux fourneaux, et à Arnaud Mirabel à la cave, mais rassurez-vous La Coquerie est toujours le haut lieu de la bistronomie sétoise. Grandes baies vitrées donnant sur la Méditerranée, et divines assiettes directement inspirées par les arrivages de la criée voisine. Menu en 6 temps à 65€.

The Marcel

En 1987, Betty Rouzaud et Yves Faurie, deux personnalités incontournables de la vie culturelle de Sète (Betty est la fille de Jean Rouzaud, architecte et peintre, et Yves a développé la galerie d’art moderne la plus renommée de la région), ont transformé un ancien atelier de ferronnerie pour y ouvrir The Marcel. Trente ans plus tard, c’est le chef Fabien Pages, passé par Ducasse, Loiseau et Passard, qui est aux fourneaux de cette institution. Auréolée d’un macaron Michelin, sa cuisine méditerranéenne est un modèle du genre magnifiant poulpes, encornets, loups, et autres rougets. Bon c’est étoilé, donc c’est pas donné. Comptez une centaine d’euros à la carte (menu dégustation à 84€).

Nossa

Laurie Masse et Paulo de Freitas ont quitté la pizzeria parisienne Louie Louie dans laquelle ils officiaient pour s’installer à Sète et ouvrir Nossa. Outre les délicieuses pizzas et les antipasti bien sourcés, la cave vaut également le détour.

Dimanche à Sète

Robin Friend au Musée de l’Etang de Thau

Dimanche matin, direction Bouzigues, puisque vous avez réservé votre visite de « Bastard Countryside » de l’anglais Robin Friend au Musée de l’Etang de Thau. L’exposition explore le paysage britannique comme une série de métaphores. Chaque photographie est une représentation de la façon dont notre mode de vie moderne détruit la planète. La série a été réalisée au Royaume-Uni, mais les sujets et thèmes sont globaux et nous invitent tous en tant que spectateur à réfléchir aux actions qui façonnent et modifient nos paysages.

Robin Friend – Bastard Countryside

Ioana Cîrglic au Jardin Antique Méditerranéen

A Balaruc-les-Bains, c’est la roumaine Ioana Cîrglic qui est à l’affiche avec « Post Industrial Stories ».

Ioana Cîrglic – Post-Industrial Stories

« En 2012, j’ai quitté Bucarest pour m’installer dans une petite ville où il y avait une mine d’or. Je voulais essayer de comprendre les changements dans le paysage, l’architecture et la façon dont les gens vivent leur vie en cette période de bouleversement. Les zones mono-industrielles sont les plus vulnérables, car, depuis toujours, elles dépendent économiquement de la mine. Tout le monde y travaillait, des activités culturelles et sportives étaient organisées par le centre industriel. La Roumanie a été fortement industrialisée pendant plus de 40 ans sous le communisme. Les gens ont été déplacés de tout le pays vers ces régions pour y travailler. Les villages se sont tournés vers les villes, les montagnes, vers les carrières. Pendant la transition vers une économie de marché, ces zones ont été laissées à la dérive, sans plan de reconversion à long terme. Aujourd’hui, la vague est inversée : les gens sont contraints de déménager, cherchant un moyen de gagner leur vie, les villes se rétrécissent, les centres industriels sont vendus pour leurs pièces détachées. Post-Industrial Stories est un projet de photographie au long terme qui documente cette période de changement et les effets de cette désindustrialisation sur les petites villes minières de Roumanie. Le projet vise à capturer l’atmosphère et la vie quotidienne de l’intérieur de la communauté. »

Espace Georges Brassens

Si vous aimez Georges Brassens, ce qui serait une preuve supplémentaire de votre ouverture d’esprit et de votre bon goût, poursuivez par un pèlerinage à l’Espace Brassens.

Hugues de Wurstemberger à la Chapelle du Quartier Haut

Filez ensuite vers la Chapelle du Quartier Haut. Ancien couvent des religieuses de Saint-Maur (ou sœurs noires), venues à Sète en 1728 pour s’occuper de l’enseignement de nombreuses filles pauvres du quartier, désacralisée au début du XXe siècle pour devenir l’École Pratique de Commerce et d’Industrie, puis le Collège Technique, la Chapelle du Quartier Haut a été récemment réaménagée pour accueillir des expositions.

Vous y découvrirez les photos du Suisse Hugues de Wurstemberger, de l’agence VU’, qui a eu carte blanche dans le cadre de sa résidence de 6 semaines à Sète et dans la région.

Hugues de Wurstemberger

Le déjeuner du dimanche

Direction le Musée Paul Valéry pour déjeuner chez Midi Là-Haut. Nathalie Richin y prépare de délicieuses assiettes méditerranéennes à déguster sur la terrasse ombragée du musée brutaliste.

Puisque vous êtes sur place, il ne vous reste plus qu’à visiter le Musée Paul Valéry. Dans le bâtiment conçu par l’architecte Guy Guillaume au début des années 70 sous une forte inspiration Le Corbusier, belle collection d’œuvres du XIXe siècle à nos jours : classiques, académiques et orientalistes du XIXè (Storck, Cabanel, Carrier-Belleuse, Lefebvre, Sylvestre…), écoles sétoises du XXe siècle (Groupe Montpellier-Sète et Figuration Libre représentée notamment par des œuvres de Robert Combas et de Hervé Di Rosa), mais aussi Marinot, Dufy, Messagier, Sun Wu, Kijno, Pei-Ming…

Puis pèlerinage au cimetière marin de Sète, car même si le grand Georges n’y est pas enterré contrairement à sa supplique (faute de place), c’est beau.

Marylise Vigneau à la Salle Tarbouriech

Pour terminer le week-end, redescendez vers la promenade du Maréchal Leclerc ou Marylise Vigneau expose à la Salle Tarbouriech les portraits d’habitants de Lahore, au Pakistan, victime de l’article 19 de la Constitution locale qui restreint le droit à la liberté de parole et d’opinion.

Marylise Vigneau – Article 19

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