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Le week-end à Marseille de monsieur bernard

« Amitiés, créativité collective » est à l’affiche du Mucem jusqu’au 13 février 2023. Donc, week-end à Marseille.

Dormons à Marseille

Parmi un aréopage pour le moins conséquent de lieux de villégiature présentant un intérêt certain, monsieur bernard a sélectionné pour vous un assortiment oscillant entre le vintage et et le stylé.

La Casa Ortega

Amis du vintage, donc, la Casa Ortega, la maison d’hôtes de Caroline Contoz, est faite pour vous. Chambre à partir de 90€.

Chambre classique – 90€

La Pension Edelweiss

Toujours dans la veine vintage, la Pension Edelweiss de Véronique Bieger propose 5 chambres dont 1 « famille » pour 4 personnes avec terrasse.

Hotel Le Corbusier

Dans la catégorie vintage et mythique, vous pouvez aussi aller dormir au coeur de la Cité Radieuse. Non ?!?! Et bien si. Vous prenez l’ascenseur jusqu’au 3ème étage, vous tournez à gauche et paf, vous voilà à la réception de l’hôtel Le Corbusier. De 80 à 180€ la chambre.

Une nuit… dans l’arrière-boutique

Dans la même catégorie, vintage et mythique donc, la Maison Empereur, vénérable institution marseillaise datant de 1827, a ouvert au deuxième étage du magasin Une nuit… dans l’arrière-boutique, à savoir un appartement au diapason de la quincaillerie de luxe phocéenne.

Hôtel C2

Passons maintenant aux hôtels stylés. Claire Fatosme et Christian Lefèvre, architectes de métier ont ouvert l’Hôtel C2 au printemps 2014. Idéalement situé dans un hôtel particulier du XIXè du cours Pierre Puget. Très chic.

Les Bords de Mer

Le duo Frédéric Biousse / Guillaume Foucher du Domaine de Fontenille a racheté l’hôtel Richelieu, sur la corniche Kennedy, et à fait appel à l’architecte marseillais Yvann Pluskwa pour en faire le nouveau joyau de la cité phocéenne. Les Bords de Mer comptent 19 chambres à partir de 170€ la double, une piscine, un spa, et dispose d’un excellent restaurant tenu par les soeurs Tatiana et Katia Levha.

Le Tuba Club

Le nouveau « the place to be » de Marseille s’appelle le Tuba Club. Invader y a même installé une de ses créatures, c’est vous dire.

Le diner du vendredi soir

Gastronomique chez AM, pizza à La Bonne Mère, ou tapas aux Trois Coups. A vous de voir selon vos envies et l’épaisseur de votre portefeuille.

AM

Le restaurant pour gastronomes fortunés se nomme AM. Le sanctuaire d’Alexandre Mazzia destinés aux amateurs de saveurs explosives (épicées, pimentées, fumées, torréfiées) et auréolé de 3 macarons Michelin propose un menu à 235€. Donc c’est très cher. Mais c’est très très bon.

La Bonne Mère

Si votre portefeuille est moins garni et que vous avez envie d’aller gouter la meilleure pizza de Marseille dans un décor Emmaüs, c’est à La Bonne Mère que ça se passe, chez Mahéva et Jérémy Piazza. De 12€ à 16€ la pizza (farine bio, ingrédients triés sur le volet), et ambiance garantie.

Les Trois Coups

Et sinon, direction Les Trois Coups la cave à vin d’Eugénie Flipo. La charcuterie de L’Ospital, les pâtes fleuries de la fromagerie Kalou, les petits plats de l’italien Giovanni Graziani qui officie en cuisine… bref tout ce dont vous avez besoin pour accompagner la meilleure sélection de vins naturels de Marseille.

Samedi

Amitiés, créativité collective au Mucem

Au regard de la production artistique des XXe et XXIe siècles, il apparaît que de nombreuses collaborations entre artistes sont le fruit d’amitiés, de rencontres fortuites ou délibérées (comme l’Œil Cacodylate de Picabia et ses proches, en 1921, ou comme le Grand Tableau antifasciste collectif, cri de révolte chorale contre le colonialisme et la torture de 1960). Ici, c’est le mode de production spontané, permettant de démultiplier les énergies créatrices, qui importe plus que toute autre préoccupation technique ou formelle.

De Picasso à Picabia, de Gabrielle Buffet à Arp, de Hains à Bryen ou Villeglé, de Matta à Brauner, de Brecht à Filliou, de Beuys à Paik, de Salomé à Fetting, de Camilla Adami à Peter Saul, de Klein à Saint-Phalle et Tinguely, de Spoerri à Kaprow, de McCarthy à Rhoades, de Roth à Rainer, de Burroughs à Gysin, de Pommereulle à Fleischer (sans oublier les différentes formes d’art-action, dont le happening), 117 œuvres sont réunies proposant — pour la première fois — différents types d’œuvres collaboratives provenant de collections publiques et privées.

Cette exposition apporte une preuve que des philosophes, des écrivains, des musiciens, des cinéastes — tous genres confondus — ont également produit des œuvres collectives expérimentales qui, par leur singularité même, mettent en jeu et en question l’échelle des « valeurs marchandes » et les codes esthétiques dominants.

Francis Picabia Francis, L’Œil Cacodylate, 1921

Epicerie L’Idéal

Déjeuner à l’Epicerie L’Idéal (Fooding d’amour 2017) de Julia Sammut.

ou à La Fabriquerie, Marine Crousnillon, Sandi Despierres et Pierre Giannetti

La Maison Empereur

Redescendez sur le Vieux Port pour un verre de vin ou un pastis bien mérité à la Caravelle, au premier étage du bien nommé hôtel Bellevue.

Le diner du samedi soir

Christian Qui

Après avoir régalé Marseille des meilleurs sushis made in France dans son SushiQui, Christian Qui a déménagé sa table d’hôtes chez lui, dans une des toutes dernières maisons des Goudes, juste avant le cap Croisette. Formé par des Japonais à Los Angeles, le chef possède un don unique pour sublimer poissons, coquillages et autres merveilles marines. Pour réserver, envoyer un sms au 06.80.92.98.65 ou un email à poissonturfu@gmail.com), 55 € le menu.

La Mercerie

Si vous préférez rester en ville, dinez à La Mercerie (Meilleur sophistroquet Fooding 2019). Le chef anglais Harry Cummings, ex-second de Gregory Marchand puis chef de cuisine au Frenchie (ça vous pose un homme), la sommelière québécoise Laura Vidal, et en coulisse la canadienne Julia Mitton, en clair, le trio de Paris Popup, mettent en joie les marseillais depuis 2018 avec leur menu du soir à 55€.

Dimanche à Marseille

La Friche de l’Escalette

Dimanche, sitôt votre petit-déjeuner avalé, direction la Friche de l’Escalette. Si vous êtes d’humeur matinale, réservez la première visite guidée (départ à 9h). Sinon, la deuxième est à 10h30. Éric Touchaleaume, de la Galerie 54, a installé dans une ancienne usine de plomb un parc de sculptures et d’architectures légères. Utilisée un temps comme décharge sauvage, la Friche a retrouvé vie depuis son acquisition, en 2011, par le galeriste parisien. Au milieu des piliers de pierres colonisés par la végétation, le bungalow du Cameroun de Jean Prouvé, une claustra en modules de terre cuite d’Héloïse Bariol, les céramiques de Gérard Traquandi, les tentures d’Adrien Vescovi. Visite guidée de 1 h 20 gratuite, sur réservation uniquement, de 9 h à 17 h 30 du 1er juillet au 31 août.

Maria Svarbova à la Cité Radieuse

Vous avez aimé ses séries « Swimming Pool » et « Human Space », vous adorerez ses photos de la Cité Radieuse. La photographe slovaque Mária Švarbová, star d’instagram et lauréate du très prestigieux prix Hasselblad 2018 a passé quelques semaines à Marseille pour préparer son exposition de cet été initiée par la Galerie Kolektiv 313.

Maria Svarbova – Hélène and Pâris, 2021

Une vingtaine de clichés exposés du 26 juin au 27 août au sein même de la Cité Radieuse. Un travail dans lequel l’artiste ajoute à ses thèmes de prédilection – l’architecture moderniste et la distance sociale entre les individus –, une variation mythologique sur notre expérience d’isolement, en même temps qu’un hommage solaire au génie des lieux.

Maria Svarbova – Atlante, 2021
Maria Svarbova – The Fall of Icarus, 2021
Maria Svarbova – Epilogue, 2021

Sur les traces d’Invader

Sur les traces d’Invader

Un poulpe dans l’anse des Sablettes, alias la plage Paulette, du nom de la paillote qui y a élu domicile. © Invader
Dans le port du Vallon des Auffes. © Invader
Plage du Petit-Nice, Invader Poséidon. © Invader
Poisson et Pac à l’eau dans le quartier de Belsunce près de la gare. © Invaders
Zinedine Zidane et ses deux nouveaux amis près de la Canebière.
Au chantier naval Borg, spécialisé dans la construction et la réparation des pointus marseillais. © Invader

La Friche Belle de Mai

La Friche Belle de Mai