
« Paradis Naturistes » est à l’affiche du Mucem jusqu’au 9 décembre 2024. Donc, week-end à Marseille.
Dormons à Marseille
Parmi un aréopage pour le moins conséquent de lieux de villégiature présentant un intérêt certain, monsieur bernard a sélectionné pour vous un assortiment oscillant entre le vintage et et le stylé.
La Casa Ortega
Amis du vintage, donc, la Casa Ortega, la maison d’hôtes de Caroline Contoz, est faite pour vous. Chambre à partir de 90€.


La Pension Edelweiss
Toujours dans la veine vintage, la Pension Edelweiss de Véronique Bieger propose 5 chambres dont 1 « famille » pour 4 personnes avec terrasse.


Hotel Le Corbusier
Dans la catégorie vintage et mythique, vous pouvez aussi aller dormir au coeur de la Cité Radieuse. Non ?!?! Et bien si. Vous prenez l’ascenseur jusqu’au 3ème étage, vous tournez à gauche et paf, vous voilà à la réception de l’hôtel Le Corbusier. De 80 à 180€ la chambre.


Une nuit… dans l’arrière-boutique
Dans la même catégorie, vintage et mythique donc, la Maison Empereur, vénérable institution marseillaise datant de 1827, a ouvert au deuxième étage du magasin Une nuit… dans l’arrière-boutique, à savoir un appartement au diapason de la quincaillerie de luxe phocéenne.

Hôtel C2
Passons maintenant aux hôtels stylés. Claire Fatosme et Christian Lefèvre, architectes de métier ont ouvert l’Hôtel C2 au printemps 2014. Idéalement situé dans un hôtel particulier du XIXè du cours Pierre Puget. Très chic.



Les Bords de Mer
Le duo Frédéric Biousse / Guillaume Foucher du Domaine de Fontenille a racheté l’hôtel Richelieu, sur la corniche Kennedy, et à fait appel à l’architecte marseillais Yvann Pluskwa pour en faire le nouveau joyau de la cité phocéenne. Les Bords de Mer comptent 19 chambres à partir de 170€ la double, une piscine, un spa, et dispose d’un excellent restaurant tenu par les soeurs Tatiana et Katia Levha.



Le Tuba Club
Le nouveau « the place to be » de Marseille s’appelle le Tuba Club. Invader y a même installé une de ses créatures, c’est vous dire.





Le diner du vendredi soir
Gastronomique chez AM ou pizza à La Bonne Mère. A vous de voir selon vos envies et l’épaisseur de votre portefeuille.
AM
Le restaurant pour gastronomes fortunés se nomme AM. Le sanctuaire d’Alexandre Mazzia destinés aux amateurs de saveurs explosives (épicées, pimentées, fumées, torréfiées) et auréolé de 3 macarons Michelin propose un menu à 235€. Donc c’est très cher. Mais c’est très très bon.


La Bonne Mère
Si votre portefeuille est moins garni et que vous avez envie d’aller gouter la meilleure pizza de Marseille dans un décor Emmaüs, c’est à La Bonne Mère que ça se passe, chez Mahéva et Jérémy Piazza. De 12€ à 16€ la pizza (farine bio, ingrédients triés sur le volet), et ambiance garantie.


Samedi
Paradis Naturistes au Mucem

S’alimenter sainement, se soigner par les plantes, méditer, faire du yoga en plein air… Et pourquoi pas se promener tout nu dans la nature, tant qu’on y est ! Et bien justement. Le naturisme fait son grand retour. Et le MUCEM lui consacre une exposition.
La France est d’ailleurs la première destination touristique au monde pour les naturistes : son climat et la présence de trois mers ont facilité l’installation de communautés qui ont peu d’équivalents ailleurs en Europe.

Vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? Pourquoi la France est-elle devenue ce « paradis naturiste » ?
À travers 600 photographies, films, revues, objets quotidiens, peintures, dessins, livres, estampes et sculptures, l’exposition se propose de partir à la découverte des tous premiers naturismes, des communautés pionnières qui s’implantèrent en France et en Suisse dès les années 1920, et de découvrir comment se vit et se pratique le naturisme aujourd’hui.


Epicerie L’Idéal
Déjeuner à l’Epicerie L’Idéal (Fooding d’amour 2017) de Julia Sammut.


ou à La Fabriquerie, Marine Crousnillon, Sandi Despierres et Pierre Giannetti
Grzegorz Przyborek au Centre Photographique
Grzegorz Przyborek est une des figures majeures de la photographie polonaise contemporaine. Depuis plus de 40 ans, il construit une œuvre singulière, entièrement fabriquée dans son studio situé au 11e étage d’une barre d’immeuble d’un quartier de Lodz. Son univers photographique est inspiré par des visions, des rêves parfois très concrets ou plus intimes. Chaque image peut mettre des mois à se réaliser. Le « rêve » se transforme d’abord en dessin d’une grande précision. Ensuite, chaque partie de l’image nécessite une construction patiente de tous les éléments qui la constituent. Enfin commence la mise en place méticuleuse de son plateau de prise de vue. L’exposition du Centre Photographique de Marseille, réalisée avec le soutien de l’Institut Polonais de Paris et du musée de Bydgoszcz, s’inscrit dans la programmation des Rencontres de la Photographie Arles 2024.


La Maison Empereur



Redescendez sur le Vieux Port pour un verre de vin ou un pastis bien mérité à la Caravelle, au premier étage du bien nommé hôtel Bellevue.
Le diner du samedi soir
La Mercerie
Dinez à La Mercerie (Meilleur sophistroquet Fooding 2019). Le chef anglais Harry Cummings, ex-second de Gregory Marchand puis chef de cuisine au Frenchie (ça vous pose un homme), la sommelière québécoise Laura Vidal, et en coulisse la canadienne Julia Mitton, en clair, le trio de Paris Popup, mettent en joie les marseillais depuis 2018 avec leur menu du soir à 55€.



Dimanche à Marseille
La Friche de l’Escalette
Dimanche, sitôt votre petit-déjeuner avalé, direction la Friche de l’Escalette. Si vous êtes d’humeur matinale, réservez la première visite guidée (départ à 9h). Sinon, la deuxième est à 10h30. Éric Touchaleaume, de la Galerie 54, a installé dans une ancienne usine de plomb un parc de sculptures et d’architectures légères. Utilisée un temps comme décharge sauvage, la Friche a retrouvé vie depuis son acquisition, en 2011, par le galeriste parisien. Au milieu des piliers de pierres colonisés par la végétation, le bungalow du Cameroun de Jean Prouvé, une claustra en modules de terre cuite d’Héloïse Bariol, les céramiques de Gérard Traquandi, les tentures d’Adrien Vescovi. Visite guidée de 1 h 20 gratuite, sur réservation uniquement, de 9 h à 17 h 30 du 1er juillet au 31 août.

Sur les traces d’Invader
Sur les traces d’Invader







La Friche Belle de Mai
La Friche Belle de Mai


